du domaine de Baronniere

du domaine de Baronniere Australian Silky Terrier

Australian Silky Terrier

Les origines de l'Australian Silky Terrier et les Elevages pionniers.

Les origines de l'Australian Silky Terrier et les Elevages pionniers.



En Australie :

La création du Silky a longtemps été attribué à un croisement programmé entre le Terrier Australien et le Yorkshire Terrier, et si effectivement, ces mariages ont été réalisés, notamment vers la fin des années 30, le Silky est plus que probablement l’enfant de la chance et du hasard !

Il est à présent possible d’affirmer que le Silky est apparu spontanément au cours de la création du Terrier Australien.

Les 2 principales races ayant contribués à l’élaboration de celui-ci semblent être : Le Rough or Broken Coated Terrier (terrier bas sur pattes de couleur, le plus souvent, bleu et feu à poil dur – dit aussi brisé) et le Scotch Terrier (ce nom de Scotch Terrier décrit une large variété de terriers originaires d’Ecosse, incluant le Sky Terrier, le Clydesdale, l’Aberdeen, l’Otterterrier, le Highland, le Lowland… tous ces terriers avaient en fait presque toujours le nom des provinces dans lesquels ils vivaient).

 

D’après les recherches de Joan B. Gordon et Janet E. Bennet sur les origines du Yorkshire, il est question de petits terriers nommés Waterside Terriers, ces chiens débarrassaient les maisons des nuisibles et ne coutaient pas chers à entretenir.

Ils sont décrits comme de petits chiens à la robe, gris bleutée avec des aptitudes de chasseurs, très habiles et excellents avertisseurs en cas d’approche d’inconnus, ces chiens ont suivis les colons sur le continent Australien, et sont présents dans la généalogie du Rough Coated Terrier.

 

Dans l’histoire du Yorkshire Terrier il est souvent fait référence au Scotch Terrier, qui lui-même serait un descendant du Clydesdale (ou Paisley) Terrier ; un chien ressemblant à un Sky pouvant peser entre 4.5 et 6.3 kg à la fourrure soyeuse et longue, de couleur bleu et feu. Cette race a depuis longtemps disparue.

 


  • Tasmanie, début des années 1800 : 


On retrouve des informations concernant un petit terrier généralement connu sous le nom de Tasmanian Rough Coated Terrier, ce chien, est plus un type de terrier qu’une véritable race à part entière. Ce terrier s’est développé en Tasmanie aux premiers jours de la colonie. Le pionnier de cette race serait un certain M. Mc Donald ; son père élevait des Shorts Haired Terrier (ancêtre du Cairn et du Scottish Terrier).  Lorsque M. Mc Donald partit à York avec son régiment, il laissa sur place 4 de ses chiens ; ils sont probablement à l’origine du Tasmanian Rough Coated Terrier.

Toujours en Tasmanie, on trouve la trace de Broken Coated Terrier associé au nom de M. Scott.

Ces petits chiens étaient bleus, avec les pattes et la tête fauve, ils pesaient approximativement 3.2 à 4.5 kg, ils étaient très vifs et vigilants et prévenaient de l’approche d’intrus.

Il est fort à parier que ces petits chiens Tasmaniens font partie intégrante des ancêtres directs de l’Australian Terrier.



Walter Beilby dans son énorme ouvrage sur les races de chiens, paru en 1897, présente la photo d’un Rough Coated Terrier, ce chien ressemble presqu’autant à un Terrier à poil dur qu’à un Griffon.

 

  • Australie (XIX et début du XXème Siècle) :


Voyons à présent comment tous ces petits terriers (souvent originaires d’Angleterre) ont fini par permettre la création des races australiennes.

Au milieu des années 30, il est pratiquement acquit que L’Australian Terrier aurait été créé avec du Rough Coated, du Sky et du Waterside Terrier.

Si les Waterside Terriers furent utilisés pour la création du Tasmamian Rought Coated Terrier pour l’obtention de fourrure bleue et feu et / ou pour leur petite taille, cela semble accréditer la thèse que cette race a été introduite dans la création de l’Australian Terrier et non POUR la création l’Australian Silky Terrier.

 

Le Rough Coated Terrier est déjà présent lors du 1er Dog Show organisé à Hobart le 12/11/1862.

Dès la fin des années 1800 jusqu’en 1917 on trouve des catalogues du Kennel Club of Tasmania dans lesquels les classes d’enregistrement proposées étaient :

  • Rough Coated Terrier – bleu et feu ou rouge

  • Silky coated Terrier

  • Rough or Silky Coated Terrier


Et quelques années plus tard


  • Australian Terrier Bleu et feu – poil dur

  • Australian Terrier Bleu et feu - poil soyeux


En 1904-1905, M. Sanders présente un terrier à poil soyeux : TRIXIE (origines inconnues), et en 1913 et 1917, il présente des Silky Coated Terriers : BUCKINGHAM TRIXIE et BUCKINGHAM FRISKY, ces deux chiens étaient issus d’Australian Terrier.

Quant à un certain M. Gascombe, il a présenté de 1906 à 1912, sous l’appellation de Terrier à Poil Soyeux, Bleu et Fauve : MAX (FRISK X TRILBY), TONY, MACHER et FREDY (origines inconnues), MADGE (TARA TARA X TRIXIE).

TRILBY ; TRIXIE et TARA TARA étaient enregistrés comme des Rough Coated Terrier.

Dès la fin des années 1800, des Broken Rough coated Terrier (que l’on peut assimiler – c’est mon avis personnel- au Rough Coated Terrier), noir et feu, étaient présentés dans les Nouvelles Galles du Sud et en Victoria

Si les Cairn Terriers (Short Haired Sky Terrier), les Scotch Terriers, tous deux à poils durs, semblent être les grands ancêtres du Rough or Broken Coated Terrier, que l’on nomme aujourd’hui : Australian Terrier, comment expliquer la présence de chiens à poils soyeux dans leurs descendances ?

 

Deux pistes sont à suivre, une, évidente : Le Yorkshire Terrier (ou plutôt ses ancêtres, les Waterside et les Clydesdale Terriers) et une autre, non négligeable, car elle est récurrente dans tous les écrits sur les races australiennes : le Dandie Dinmont Terrier !

 La présence de cette race dans le patrimoine du Silky Terrier expliquerait les manteaux laineux et/ou avec sous poil, et les croupes relevées (qui sont devenues un défaut grave dans le standard), croupes tant redoutées et pourtant encore si présentes dans l’élevage d’aujourd’hui.

 

En ce qui concerne le Dandie Dinmont Terrier, je mentionnais en début d’article que des Broken Coated Terrier avaient été ramenés en Angleterre depuis la Tasmanie. Il est établi qu’une femelle Broken Coated Terrier eut plusieurs portées avec un mâle Dandie Dinmont Terrier. Quelques-uns de ses chiots furent achetés par M. Macarther Little qui poursuivit, dans les années 1820, ses expériences d’accouplements avec ces terriers et produisit des chiens à poils doux (soyeux ?)

Plus tard il émigra et s’installa vers Sydney avec quelques-uns de ses chiens. M. Charles Hinchcliff acquit plusieurs d’entre eux à son tour auprès de M. Little et partit s’installer dans le Victoria puis près de Ballarat. Ses terriers à poils soyeux devinrent très populaires dans cette région et la race florissante.

 

 En 1889, l'Australian Rough-coated terrier Club est créé à Victoria et le standard déposé. Deux expositions sont organisées en 1890 ; par le nouveau club près de Melbourne ; le comité de cette exposition fait appel au ' Victorian Poultry and Dog Society ' pour qu'il accepte le standard et la reconnaissance du préfixe AUSTRALIAN dans l'appellation de la race. Cette demande sera refusée.

Voici ce qu'écrivit M. BEILBY dans son ouvrage, 'THE DOG IN AUSTRALASIA ' qui fut publié en 1897, à propos des chiens qu'il rencontra à cette première exposition :

 « Après avoir attentivement observé ce petit animal, je suis en mesure de me faire ma propre opinion et c'est sans hésitation que je peux dire que ce chien n'a jamais été décrit auparavant. Dans cette optique on doit lui trouver des qualités et une utilité afin que l'on continu de reconnaître les races en fonction du travail pour lequel elles furent conçues. J'aime le mouvement de ce chien qui n'a rien à voir avec celui du Yorkshire ou du Scottish, lesquels ont pourtant été utilisés dans l'élaboration de cette race. Tous ces petits chiens étaient assez différents les uns des autres, aussi bien par la taille, la couleur, la forme du corps - long ou court - que par le poil - dur ou soyeux… Ce que je sais, c'est que le champion de cette race 'Burr Pincher ', qui a probablement servi d'exemple pour l'élaboration du standard, était en fait un Scottish-terrier ! »

 Toujours dans le livre de M. Beilby, était reproduit une publicité sur ' SANDOW ' un grand champion Australian-terrier, la photo présentait le fils de celui-ci : ' IDEAL ' Ce chien était enregistré sous l’appellation : Sydney Silky Terrier !

C'est ce chien qui servit de référence pour la rédaction du premier standard. Idéal a été vainqueur du Sydney Royal Show en 1904 et 1905 dans la classe : Terrier à poil doux et soyeux. En 1907, cette classe change d'appellation pour devenir : Terrier, Sydney Silky. L'année suivante est fondé le club du Sydney Silky et Yorkshire Terrier dans l'état des Nouvelles Galles du Sud. Le premier standard a été rédigé en 1906 et fut adopté en 1909. Cependant en 1908, dans l'état du Victoria, le Victorian Silky et Yorkshire Terrier Club, avait adopté et publié un standard quelque peu différent.

 

Pendant l'élaboration des deux races :  l'Australian et le Silky, les éleveurs avaient le droit d'enregistrer les chiots d'une portée, individuellement, en fonction de la ressemblance à l'une ou l'autre des deux races.

L'année 1932 sera importante dans l'histoire du Silky puisqu'il fut officiellement interdit de croiser entre eux les Yorks, les Aussies et les Silkies (Même si certains éleveurs le firent encore jusqu'à la fin des années cinquante en retrempant leurs lignées dans l'une ou l'autre race.). De plus, un pedigree avec 4 générations pures était nécessaire pour l'inscription au livre des origines.

Il fallut encore attendre jusqu'en 1959 pour que la race soit officiellement reconnue dans le monde cynophile, par la Fédération Cynophile Internationale, l'American Kennel Club et l'Australian National Kennel Council, qui était créé justement cette année-là.



Aujourd'hui nous pouvons remercier ces pionniers, éleveurs d'Australian et de Silky d'avoir refusés de se laisser décourager par toutes les critiques et les obstacles. Ils doivent être fiers de voir les résultats leurs efforts et de leur persévérance.

Et à partir de là, l’histoire moderne du Silky pouvait commencer.

 

Aux Etats-Unis :



Avant d'arriver sur le sol français le Silky a ' débarqué ' aux States, au début des années 30.



L'histoire du Silky est indissociable de celle qu'ils ont vécu aux Etats-Unis, tant ce pays fut leur deuxième patrie.



Les 2 premiers Silky à avoir été photographiés dans le National Geographic Magazine étaient deux imports australiens : Smart Tone, poil long argenté et Dream Girl, poil court noir et feu avec juste un peu de gris. Le mâle était enregistré en Australie sous le nom de Beaconsfield Smart Tone (issu de CH Aust. Sir Rex X Beaconsfield Jess), né en 1933. Par contre les origines de la femelle sont inconnues. Ces deux chiens avaient été importés par Mme G.E.Thomas de Washington D.C.

A la fin des années quarante d'autres importations eurent lieu notamment par Martha et Geoffrey Sutcliffe de Caroline du Nord : Kelso Dinkum, Wee Waa Aussie et Glenbrae Sally, tous trois nés en 1948. Les Sutcliffe furent les premiers éleveurs américains, ils ont élevé de très nombreuses portées jusqu'en 1970.

 

 En 1951 Merle Smith importe un chiot femelle d'Australie comme cadeau de Noël pour sa femme Peggy. C'est Brenhill Splinters ; en 1952 il lui ramène un compagnon Wexford Pogo.



 

 



 

En 1954, un photographe, Walter Chandoha tombe en admiration lors d'une exposition, devant Wexford Pogo et son fils Redway Blue Boy. Peu après la photo de Reddy fait la couverture de 'This week Magazine' et la légende de la photo indique que c'est un Sydney Silky Terrier, race très rare aux Etats-Unis, puisqu'il n'y a qu'une trentaine de ces chiens dans tout le pays.



Cette couverture fit sensation et les éleveurs australiens furent rapidement submergés de demandes de chiots, quant à Mme Smith, elle reçut plus de 300 lettres dans le mois qui suivit.

               

 



Il y eut plus de 100 importations l'année suivante.



Depuis l'intérêt des américains pour cette race ne s'est jamais démentit.



L'engouement pour le Silky donna rapidement naissance à un club : The Silky Club of America et en 1959, à sa reconnaissance par L'American Kennel Club. Durant la période 1954/1959 on estime à plus de 500 le nombre d'importations et à seulement 4 le nombre de chiens qui influencèrent vraiment l'implantation de la race en Amérique.



Deux d'entre eux appartiennent à M.Cooley - l'un des pionniers - et éleveur des premiers Silkies qui foulèrent le sol français. Les chiens en question étaient : CH Aust. Bowenvale Sir Murray et CH Aust. Kelso Lady Susan dont l'influence se traduisit à travers leur fils Am.CH Coolaroo Sir Winston et de son petit-fils Am.CH Silkallure Casanova  .  

 

 Quant aux deux autres ils appartenaient bien sûr à M.et Mme Smith. L'année de la reconnaissance du Silky aux Etats-Unis 8 chiens devinrent champions, 4 appartenaient à Mme Vanderbilt Earl, affixe Iradell, 3 étaient des imports australiens, le quatrième était né chez elle. Quant aux 4 suivants un était un import australien, 2 provenaient de l'élevage de M.Cooley et un de celui de Mme Smith.



Mme Vanderbilt Earl inaugura le 1er challenge annuel pour les Silkies : L'Iradell Trophy.



Le premier à l'emporté fut Coolaroo Sir Winston élevé par M.Cooley, appartenant à Mme Stren. Ce trophée fut offert par Mme Earl jusqu'en 1971 et depuis cette date c'est le club qui l'offre au chien qui a gagné le plus de meilleur de race (Best Of Breed) pendant 1 an.



En 1960, 16 Silkies furent champions américains (dont 9 imports) ; en 1978 le nombre annuel de champions dépassait la centaine. Les importations se firent plus rares et à présent pratiquement tous les champions américains sont issus de l'élevage américain ou canadien.

 

Am.CH. Silkallure Casanova (né en 1964 prod/prop M.Mme Bracco) gagna l'Iradell Trophy en 1965-1966 et 1967



Royaline Don Juan of Casanova (prod :M.Bracco prop : M.Mme Farron) remporta l'Iradell Trophy en 1974 et 1975. Ce chien fut également BOB à la Westminster ...

 



 Record qui fut égalé par M.Mme Monteleone avec AmCH . Fawn Hill Lucknow Sweet N'Sour (prod:V.Tucker) en 1983-1985 et 1987, cette chienne remporta également le CH.Wexford Pogo Memorial Trophy grâce à ses victoires 3 années consécutives du BOB de la Nationale d'Elevage américaine. Deux fils de cette chienne furent importés en Europe, dont CH Lucknow Legal Councel en France et CH Lucknow Liquid Asset en Allemagne

 

 

 

En France :

Les Pionniers :

Il faut attendre le début des années 60 pour que la frimousse du Silky-terrier fasse son apparition. A la base de son importation il y a une rencontre entre M.Passerieux - affixe Farmer's très connu pour ces Fox, et M.Cooley - affixe Coolaroo, éleveur américain, qui souhaitait faire connaître cette race en Europe.



M.Passerieux importa 2 mâles, Coolaroo Général Lafayette (en photo) et Coolaroo Lord Miniature, tous deux frères de portées, ainsi que 2 femelles, Coolaroo Miss Rebecca, quant à la deuxième il s'agit de Bonneen Melinda, import australienne mais appartenant à M.Cooley

La première portée française naquit le 16/12/1965 de Lafayette avec Melinda. Le même mariage fut reconduit l'année suivante, le seul chiot était Farmer's Petula Coolaroo, cette chienne est dans pratiquement tous les pedigrees des Silkies d'origine française ; elle est notamment la mère du premier champion international français : Farmer's Tango. Le père de celui-ci, Farmer's Red Label était issu de Lord Miniature par Rebecca.

A la fin des années 60 M.Passerieux réimportait 2 Silkies, un mâle qui fut beaucoup utilisé : Coolaroo Playboy Robin Hood et une femelle Coolaroo Miss Prancer.



M.Passerieux fut le seul éleveur en France jusqu'en 1974, date à laquelle son frère (affixe De L'Cense) fit 4 portées avec des chiens issus de Farmer's.



 

Cependant à partir de 1975 d'autres éleveurs s'engageaient dans la voie ouverte depuis déjà 10 ans par Pierre Passerieux.

Ainsi fin 75, Mme Schatt (affixe de la Mare de Gillot) démarrait- elle l'élevage de Silky avec une portée issue de Farmer's Tango avec Farmer's Vilca (CH CS & IB). Entre temps M.Passerieux importait un nouvel étalon : Bonneen Adorable Alfie,  qui devint champion CS, IB, B et Europe.

Vint ensuite Melle Pruvost, avec Farmer's Nella - qui fut la mère d'un très grand raceur : Roksoone (CH CS), dont le père était Alfie. Roksoone fut un étalon très utilisé, notamment par la mère de Melle Pruvost (affixe De la Colline de Lorette).



 Au début des années 80, un autre éleveur se lança dans l'aventure : M.Istas (affixe De Satsi), il importa des Etats-Unis Casa de Casey Le Petit Prince et quelques années plus tard Casa de Casey Petite Princesse, tous deux venant de l'élevage de Mme Bracco, il poursuivit cette politique d'importation jusqu'à la fin des années 90, l’élevage de M.Istas ,pris fin aux début des années 2000, non sans avoir remporter une multitude de titres de championnats, et permis à de nombreux élevages européens de diversifier leur sélection grâce aux étalons importés par François Istas, dont Multi CH Dunar’s Peter Gunn en photo en haut à gauche, ce chien est le grand père de Joyeux de Malahia, étalon à l’élevage Du Domaine de Baronnière.



 En même temps, une autre éleveuse décida d’élever des Silkies : Mme Blois-Duquesnoy (affixe de Malahia), mais elle fit venir 4 chiens directement d'Australie, 3 femelles : Aldernay Chantilly Lace, Maïkaie Jodie et Glen Petite Girly et un étalon qui marqua l'élevage français et belge : Glen Petite Blue Patch (en photo)

Cet élevage qui travailla un temps en étroite collaboration avec l’élevage de Satsi, produisit de nombreux champions et permis à d’autres d’améliorer leur programme de sélection

Cet élevage cessa son activité aux débuts des années 2000.

CH CS Inoubliable Adam de Malahia, étalon utilisé pour sa sélection par l’élevage Du Domaine de Baronnière, qui fit aussi l’acquisition d’un mâle, Multi CH Joyeux de Malahia pour son programme d’élevage.



En 1985, M.et Mme David (affixe des Fleurons D'Or) acquéraient Mousseline Saint Didier (en photo) auprès de Mme Dedie (Suisse), cette chienne est entrée dans le 'Guinness Book ' - livre des records- en septembre 1990. A l'époque elle était détentrice de 9 titres de Championnat, et c’était un record ! CH France, Suisse, Belgique, Italie, Monaco, Luxembourg, Espagne, Portugal et International, ainsi que le titre de Vainqueur de l'Européenne (non homologué par la FCI), A partir de cette femelle et de sa descendance l’élevage a produit de très nombreux champions (pas loin d’une trentaine). La sélection de Mme et M. David s’est essaimée en Europe. Cet élevage a cessé sa production.

CH.CS IB ES PORT ALL LUX BEL NL GIB SUISSE Ignace des Fleurons d’Or (photo)



L’élevage Du Domaine de Baronnière utilisa un étalon, Mult CH Goldy Dark des Fleurons d’Or pour sa sélection.

 

 

A peu près à la même époque M.Person (affixe Du Clos Des Gervalines) commença l'élevage, croyant fermement à l'avenir de la race, avec un grand nombre de reproducteurs achetés adultes pour la plupart, il se concentra sur une production de masse pendant 4 ans, et seuls quelques sujets de qualité firent souche dans quelques élevages.

En Photo CH CS IB Chesterfield du Clos des Gervalines à Mme Baudy. Avec Dora du Clos des Gervalines, ces 2 chiens furent la base de la sélection de l’élevage Du Domaine de Baronnière.

 

 

 A partir de 1988, Melle Mark (affixe De Majodian) - épaulée de Simone sa maman, débute sa sélection avec une chienne adulte -J'tadore du Bois Des Maîtres (en photo à gauche) , acquise auprès de Mme Blois-Duquesnoy, puis aux débuts des années 90 par 2 autres chiennes dont se séparait Mme Dedie, cet élevage qui a remporté plus d'une centaine de titres de champions à travers toute l'Europe est parti s’ installer en Finlande mais à partir de 1998, Simone Mark, a poursuivi l'œuvre de sa fille sous le préfixe Majolian, et ce jusqu’en 2009, année de l’arrêt de l’élevage des Silkies. Le travail d’amélioration de la famille Mark a permis à de nombreux éleveurs de démarrer ou de peaufiner leur propre sélection, à travers toute l’Europe et notamment en Scandinavie, grâce à la qualité des chiens issus de l’élevage Majodian et Majolian. 

En photo (à droite) 

L’élevage Du Domaine de Baronnière, utilisa le reproducteur, El A. CH.CS IB FI SUISSE Meli Melo de Majodian pour sa sélection (il est le père de CH Still Loving You Du Domaine de Baronnière ),  ainsi qu’un très grand champion propriété de cet élevage : Dane York Fruit Défendu (produit en Finlande mais issu de la sélection de cet élevage du coté maternelle) qui sera le père de nos 2 championnes Orore Boréale et Océane Du Domaine de Baronnière .

 



 en photo Wexford Pogo